lundi 6 octobre 2008

Hampi

Passionnés d’Histoire ? Routards à la recherche de paysages exceptionnels ? Voyageurs en quête de calme et de repos ? Bienvenue à Hampi !

Un peu d’histoire

Située à mi-chemin (en temps de bus) entre Goa et Bangalore, ce village fait partie de l’ancienne cité de Vijayanagara qui fut la capitale du royaume éponyme. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce site est vraiment hors du commun.

Bâtit à partir du 14e siècle par la dynastie des Vijayanagara sur un territoire formé de petites collines faites d’amas de blocs géants, la ville s’est développée sur près de 43km², comptant jusqu’à 500.000 habitants dans ses murs à l’apogée de la dynastie. Le site regroupe des dizaines de temples dont un encore en activité. L’assaut et le pilage de la cité au 16e siècle, par les Sultants du Deccan, mirent fin prématurément au développement du royaume. Depuis, le temps semble s’y être arrêté …

Voilà pour la partie historique J

Paysages et repos


Les nombreuses collines qui dominent la cité offrent autant de panoramas imprenables sur les temples, les anciennes murailles, les plantations de bananes et les rizières. L’empilement de ces blocs de roches géants de façon complètement désordonnée et irréelle donne à Hampi une dimension toute autre, qui vous fait vous demander si vous êtes toujours sur Terre…

Remonter la rivière en bateau (ressemblant plus à une coquille de noix…) est un excellent moyen de voir ces différents lieux d’un angle de vue complètement différent et de découvrir des temples, taillés dans la roche, invisibles depuis la terre.

Enfin, comme je le précisais auparavant, le temps semble s’être arrêté à Hampi, et s’est donc tout naturellement que vous vous prendrez au jeu et vous arrêterez quelques longues minutes ou heures au bord de l’eau,  sur un sommet, un temple, ou tout simplement une terrasse... pour profiter du calme du lieu et essayer de garder en mémoire chaque vue qu’offre ce lieu unique. 


Pour ceux qui voudrait en voir plus, n'hésitez pas à regarder le diaporama dans la barre de menu à droite!


samedi 4 octobre 2008

Mysore

N’ayant pas cours en début de semaine, nous n’avons pas hésité à mettre à profit ces quelques jours pour partir à la découverte de l’Inde. Première destination : Mysore ! Deuxième ville de l’état du Karnataka après Bangalore.

Cette excursion est pour nous l’occasion de tester les transports en public indiens.

Départ à 7h30 du campus direction Bus Stand, la Gare routière de Bangalore, une fois arrivés sur place, les contrôleurs de bus, véritables rabatteurs, vous indiquent le bus à prendre. Nous optons bien involontairement pour un bus standard, l’aventure promet d’être plus authentique et la durée du voyage 3h30, convient parfaitement à l’utilisation de ces bus. Coût du voyage : moins d’1€50…Imbattable !

Une fois arrivés à Mysore, nous avons réservé un hôtel, avalés un rapide déjeuner dans une cantine locale avant de prendre un taxi pour le reste de la journée direction la réserve de Bandipur, à 1h45 de Mysore. Contrairement à la route reliant Bangalore à Mysore, cette route est en bien moins bon état et les nids de poules sont omniprésents. Notre chauffeur a du passer près de la moitié du temps sur la voie opposée pour dépasser ou éviter les trous… L’arrivée à la réserve se fait par une route ressemblant de plus en plus à une piste.

Le parc national de Bandipur regroupe, entre autre, 1/5e des éléphants d’Asie encore vivants (soit environ 3000 éléphants), 70 tigres, des leopards, des dholes (sorte de loups/renards), des gaurs (sorte de buffles), ainsi que des ours sur une superficie de près de 900km². Lors de notre visite en jeep, nous avons pu observer des éléphants, des dholes, des gaurs, des antilopes, des paons… Pour vous faire patienter en attendant la jeep, de nombreux singes en liberté viennent vers vous pour que vous leur donniez à manger ou jouer avec vous au trivial poursuit !

La deuxième journée a été consacrée à la visite de Mysore en débutant par une visite du temple de Chamundi Hills, l’occasion de découvrir quelques rites hindous lors de la visite de temple. La descente en rickshaw vous offre alors panorama sur Mysore et ses palais, ses parcs. Ayant sympathisés avec notre chauffeur, nous nous sommes laissés conduire vers quelques boutiques de la ville avant de finir la visite de la ville par le palais de Mysore ou les appareils photos sont interdits durant la visite. Ce palais a été construit au début du 20e siècle par un architecte britannique qui a su allier des styles architecturaux très différents qui forment un ensemble très réussi. La galerie au rez-de-chaussée, met en avant, par des peintures murales, la présence britannique (notamment militaire) alors que celle du premier étage, sous l’arche, est dédiée aux croyances hindoues.

Le festival de Dasara qui se déroule pendant 10 jours en octobre est l’occasion de voir ce palais illuminé et d’assister à de nombreuses processions dans la ville. Sans aucun doute le meilleur moment pour visiter cette cité !



jeudi 18 septembre 2008

Le Rickshaw

Fini les attentes interminables d’un hypothétique taxi au sortir d’une soirée parisienne, vous voici à Bangalore, et plus généralement en Inde, pays du rickshaw où attendre plus de 30 secondes un taxi pour un étranger semble impossible.


Mais qu’est ce qu’un rickshaw, ou plus précisément un auto rickshaw ? Prenez un guidon de scooter, sa fourche et sa roue avant (avec un phare si possible) et collez-y un arrière de fourgonnette avec une banquette et un petit moteur en dessous. Ajoutez-y une capote pour protéger le dessus du véhicule, un siège pour le chauffeur et un pare-brise. Vous voilà dans un rickshaw…
La meilleure partie du voyage est souvent la phase de négociation avec le chauffeur. Pour commencer, il faut d’abord lui indiquer la destination de la course et lui faire répéter au moins une fois pour s’assurer de sa bonne compréhension. Le lieu d’arrivée fixé, vient la négociation du prix. Pour tester vos talents de négociateur, préférez négocier un prix à la course. Pour les autres, choisissez de fonctionner « by the metter » avec le traditionnel compteur.
Même s’ils sont plus lents que les taxis, les rickshaws et leurs chauffeurs n’ont pas d’égal quand il s’agit de se faufiler dans la circulation et prendre des raccourcis vous faisant découvrir de nouveaux quartiers. Bangalore étant une ville particulièrement embouteillée, c’est donc un terrain de jeu idéal pour ces fous du guidon, qui semblent avoir oublié l’utilité des rétros et de l’angle mort. L’accident ne semble jamais bien loin et le klaxon est souvent le dernier rempart contre un éventuel choc.


A l’issue de ce voyage, vous sortez du véhicule, la tête pleine de bons souvenirs, d’anecdotes à raconter à vos amis (bagarre de chauffeurs, amende pour avoir téléphoné en conduisant, arrêts inattendus pour cause de panne d’essence…) et toujours de bonne humeur!


PS : pour vous faire vivre quelques instants de rickshaw, n’hésitez pas à regarder la vidéo ci-dessous prise dans un quartier du sud de Bangalore.

vendredi 12 septembre 2008

Laissez-passer A-38


« Come back tomorrow »… C’est généralement ce que l’on vous répond quand venez chercher un document.

La bureaucratie indienne n’a semble-t-il pas d’égal et chaque démarche prend souvent la forme d’un véritable parcours du combattant, digne de l’épreuve des douze travaux d’Astérix. Quelques astuces et conseils pour vous faciliter la tâche :
1- N’espérez jamais obtenir les documents du premier coup, ça serait beaucoup trop simple et sans aucun charme. Alors armez-vous de patience et préparez-vous à de multiples allers-retours.
2- Ne sous-estimez surtout pas la phase de préparation, sans elle, l’échec est assuré… Renseignez-vous donc à l’avance auprès de personnes ayant déjà essuyés les plâtres et auprès d’indiens, souvent de bons conseils.
3- Prévoyez de multiples exemplaires des documents requis. En effet, il n’est pas rare qu’un employé officiel décide, sur un coup de tête, que vous n’avez pas le bon nombre copie des documents. Donc un bon conseil, prévoyez large… très large.
4- N’oubliez surtout pas le kit de survie de l’étranger en démarche administrative ! Colle, stylos, ciseaux… Ca serait idiot d’avoir à refaire 2h de rickshaw pour ça…
5- Dans la mesure du possible, faites vos démarches avec des filles. Il faut reconnaître qu’elles ont un talent particulier pour accélérer les démarches en faisant mine d’être désespérées (et c’est bien souvent justifié).
6- N’hésitez-pas à apporter des boissons pour vous désaltérer, les salles d’attentes sont parfois petites et toujours noires de monde. De plus, si vous voulez éviter de passer la journée dans la pièce, accrochez-vous bien à votre place. De nombreux indiens sont payés par des occidentaux pour faire les démarches et eux n’hésiterons pas ne seule seconde à vous passer devant. Si vous êtes nombreux, formez une ligne pour empêcher toute tentative de dépassement.


Si vous suivez bien ces recommandations, vous devriez pouvoir réussir l’épreuve de l’administration indienne… et peut être valider le crédit Public Administration Procedures : Indian Approches… une philosophie à part entière !

jeudi 11 septembre 2008

IIMB

Située dans le sud de Bangalore, à 45min-1h de rickshaw du centre de la ville, l’IIMB, Indian Institute of Management Bangalore, est généralement considérée comme la première ou deuxième école de commerce d’Inde, elle dispose de partenariats avec la plupart des grandes écoles de commerce françaises et européennes. Le campus s’étend sur 42 hectares de verdure, coupés de la ville par des entrées surveillées jours et nuits par un véritable service de sécurité.






Entre 500 et 1000 personnes étudient ici en Post Graduate Programs - (équivalent de notre master) après avoir suivi un Bachelor - Doctoral Program ou Executive Programs. La plupart des étudiants à déjà un bon bagage professionnel, c’est très enrichissant de parler avec eux non seulement de leur pays mais aussi de leurs expériences diverses vécues dans toute l’Inde.


Photo devant l'entrée du campus

Premier contact



L’Inde ! Après des mois d’attentes nous y voici enfin, après une courte nuit passée dans l’ultramoderne aéroport de Bangalore, ouvert en avril dernier, nous franchissons les portes du deuxième état le plus peuplé au monde, premier changement : le climat, 26 degrés à 6h du matin, mais plus encore que la température, c’est l’humidité qui vous fait réellement prendre conscience de ce nouveau lieu : près de 80% !

Nous nous engouffrons dans un taxi direction l’IIMB, Indian Institute of Management Bangalore, le chauffeur nous indique une heure de transport environ, c’est parti !

La conduite en Inde n’a, comme vous pouvez l’imaginer, aucun rapport avec notre façon de conduire. Les taxi-drivers sont, ici, de véritables pilotes de course, slalomant au milieu d’un flux incessant de bus, motos, voitures et … piétons (précision qui à son importance, l’aéroport relie la ville par une 2x3 voies), s’engouffrant dans le moindre espace laissé par les véhicules.
Sur le bord de la route, nous apercevons progressivement les premières publicités, puis les premiers bidonvilles, le choc est bien là et ce n’est qu’un début…

Bienvenue

Bonjour à tous,
Je commence ce blog un peu en retard donc je vais me permettre de remettre les pendules à l’heure en vous faisant vivre quelques moments, en accéléré, une sorte de Best Of, rien que pour vous…